Journée internationale de la sécurité informatique
Calliseo s’agrandit ! J’accueillerai à la rentrée un alternant en formation BTS Communication.
Faire un site internet n’est pas compliqué. Lisez ces 6 conseils.
Le site internet de l’INSEE nous apprend que vous avez été près d’un million à créer une entreprise en 2021. C’est 19 % de plus que les douze mois précédents (article Le Figaro). Dans l’Ain, ce chiffre dépasse les 7 000 créations.
Quel que soit le secteur d’activité que vous avez choisi, vous allez devoir construire votre présence en ligne.
Se pose alors rapidement la question du comment.
Comment faire un site internet, par quoi débuter, vers qui se tourner… sont autant de questions que vous vous posez en tant que dirigeant.
Pas la peine de préciser que vous n’avez pas sous la main de salarié compétent et prêt à s’investir dans ce projet digital.
Vous n’allez donc pouvoir compter que sur vous-même.
Pour bien démarrer, lisez les 6 conseils qui suivent. Ils abordent la conception d’un site internet, avant, pendant et après sous l’angle méthodologique.
Car en soit, faire un site web n’est pas compliqué.
Sommaire :
-
Analysez l’existant
-
Fixez-vous des objectifs SMART pour votre site internet
-
Construisez votre stratégie marketing on line
-
Arbitrez entre un site gratuit ou un site payant
-
Choisissez de faire ou de faire faire
-
Vérifiez que votre site web est aligné avec vos objectifs une fois en ligne
1er point : on analyse d’abord l’existant
Avant même d’imaginer à quoi ressemblera votre futur site internet, il est primordial de commencer par réfléchir à l’existant.
A votre existant.
C’est le principe même de l’état des lieux : avant de faire des changements, on regarde d’où et avec quoi on part.
Partons donc de votre situation actuelle, que l’on va aborder sous 3 aspects.
1er aspect : on va parler de vous et de votre entreprise
- Quels sont vos points forts ?
- Quels sont les produits ou services qui vous donnent un véritable avantage dans votre secteur ?
- Quelles sont les opportunités de marché que vous avez identifiées à court et à moyen terme ?
2ème aspect : il s’agit de vos cibles, autrement dit votre clientèle, actuelle et future
- Quelle est votre cible ?
- Quelle est sa problématique ? Quel problème cherche-t-elle à résoudre en recherchant un bien ou un service à acheter ?
- Quelles sont ses habitudes de consommation ? Vos clients sont-ils des adeptes du e-commerce ?
- Quelles sont leurs habitudes de navigation sur internet ? plutôt PC ou smartphone ? Connecté la journée ou plutôt le soir ?
3ème aspect : allez faire un petit tour sur les sites internet de vos concurrents.
L’idée ici n’est pas d’aller recopier ce qui se fait déjà.
Mais c’est plutôt de voir les thématiques abordées, les publications qui marchent sur les réseaux sociaux, celles qui ne marchent pas.
Vous vous ferez une opinion rapidement en regardant le nombre d’interactions générées, par les mentions « j’aime » ou « je partage » sur les posts ou les articles de blog.
Une fois mis tout cela par écrit, vous aurez une meilleure vision d’ensemble de votre position vis-à-vis de vos cibles, et par rapport à vos concurrents et à votre marché.
Bravo, vous venez de réaliser ce qu’on appelle un SWOT.
2ème point : on se fixe des objectifs SMART
Un objectif SMART est indispensable pour mener à bien votre projet de création de site internet.
Vous avez déjà sûrement entendu parler de cette méthode, qui a l’avantage de formuler des objectifs clairs et compréhensibles par tous.
On vous rappelle la définition de l’acronyme SMART pour qualifier un objectif :
S pour Spécifique : un seul projet à la fois, ici on parle de la conception de votre site web et pas d’un autre projet de votre plan marketing
M pour Mesurable : votre site web devra vous fournir les moyens d’évaluer son efficacité. Ces critères se traduisent souvent par des statistiques de fréquentation du site, on en parle dans le point 6.
A pour Atteignable ou Ambitieux : pas la peine de viser la lune, ici on met en application la stratégie des petits pas. On avance doucement mais sûrement.
R pour Réaliste : l’objectif doit tenir compte de vos contraintes, il doit être réaliste mais surtout raisonnable, fonction des ressources disponibles ou du budget.
T pour Temporel : n’importe quel projet comporte une date de fin, ou date-butoir, qui doit être clairement affichée et respectée. C’est un petit peu le garde-fou pour ne pas que les projets se délayent à cause d’une date de mise en route insuffisamment précise.
Par exemple, fixez-vous comme objectif que votre site internet doit être en route le 15 mai plutôt que « avant l’été ».
Pour en savoir plus sur la méthode smart, je vous mets en lien un article du site manager-go.com
3ème point : intégrez votre futur site web dans une stratégie marketing on line complète
Un site internet est avant tout un outil au service de votre réflexion stratégique et de votre plan marketing.
Vous avez donc tout intérêt à écrire ce plan marketing avant de concevoir votre site web.
Ce plan comportera une partie off line et une partie on line.
Pour faire simple, la partie off-line, c’est tout ce qui n’est pas digital.
Par exemple, vous prévoyez de participer à un salon professionnel.
Et la partie on line, comme son nom l’indique, c’est ce qui prend forme sur Internet : votre futur site, mais aussi vos pages sur les réseaux sociaux, vos campagnes d’emailing, etc.
4ème point : faut-il aller vers un site web gratuit ou payant pour commencer ?
Le 4ème conseil répond d’emblée à la question que vous vous êtes peut-être déjà posé : il existe des solutions qui vous permettent de mettre en ligne un site internet de manière gratuite.
Est-ce une bonne idée pour débuter une petite activité ?
Attention cependant à ce que cela veut dire en pratique.
Les inconvénients
Premièrement, votre nom de domaine comportera le nom du prestataire avant le .com ou le .fr
Par exemple : www.garagejojo.wixsite.com
Cela a une incidence majeure sur le référencement naturel de votre site, c’est-à-dire sa position sur la page de résultats lorsqu’un internaute effectue une recherche.
Autant vous le dire tout de suite, votre site internet sera très mal référencé par les moteurs de recherche.
Il n’apparaîtra pas dans les premières pages.
La deuxième incidence est importante puisqu’elle touche aux contenus que vous allez proposer à vos internautes : dans le cadre d’un site gratuit, l’affichage de bannières publicitaires vous est imposé.
Il y a de fortes chances que cela nuise à la lecture et à l’attractivité de vos contenus.
Et encore une fois, vous serez pénalisé par les moteurs de recherche si votre site affiche trop de publicités.
Au final, c’est votre crédibilité et votre professionnalisme qui sont mis à mal.
La troisième contrainte d’un site gratuit, c’est que vous serez limité en place, traduction en espace de stockage. Vous ne pourrez pas mettre autant de vidéos et de photos ou de ressources médias que vous voulez dans une formule gratuite. Vous ne pourrez pas non plus installer de module de paiement en ligne.
Budget
Un site internet, s’il est bien conçu dès le départ, ne représente pas un budget conséquent par rapport à d’autres types de dépenses en communication.
Les différents postes à prévoir pour la conception d’un site dépendent en grande partie de l’existant :
- Est-ce que vous avez déjà une charte graphique et un logo ?
- Est-ce que vous avez déjà une base de visuels exploitables ? Sinon prévoyez un shooting photos ou un budget pour les banques d’images.
- Si vous envisagez de lancer une boutique en ligne, prévoyez de connecter votre site à une plate-forme de paiement en ligne.
Il faudra donc budgéter :
- La fabrication du site : c’est donc un budget « temps » si vous décidez de le faire par vous-même, soit un service fourni par un prestataire spécialisé ;
- La fabrication des contenus : textes, photos, vidéos, etc…
- Les coûts liés aux spécificités de votre site : achat de thème, de builder, de plugin, de module e-commerce, tout ne sera pas gratuit si vous voulez un service de qualité, pour vous-même et surtout pour vos clients !
- Et enfin, prévoyez des coûts d’abonnement annuel pour le nom de domaine, l’hébergement du site et la maintenance.
Calliseo s’occupe pour vous de la création de votre site internet vitrine.
Demandez un devis, c’est gratuit.
5ème point : je conçois mon site moi-même ou je le fais faire ?
Ce 5ème conseil va aussi droit au but : entourez-vous dès le départ d’un prestataire spécialisé dans les sites web.
Même si cela a l’air facile de concevoir un site internet en ligne, même sans savoir coder, il n’en reste pas moins que c’est un métier à part entière.
Tout comme les ressources humaines, la paie ou l’informatique, mettre en ligne un site web nécessite des compétences pointues dans plusieurs domaines, quelle que soit la taille du site :
- design,
- arborescence,
- rédaction web,
- référencement,
- installation de plug-in,
- connexion du nom de domaine,
- configuration de formulaires,
- mise en place de statistiques,
- etc.
La liste est longue : pour être sûr de faire les choses correctement et partir sur de bonnes bases, confiez la réalisation de votre site internet à un professionnel.
Il vous guidera pour faire les meilleurs choix et éviter des erreurs qui pourraient vous coûter cher par la suite.
Dans tous les cas de figure, prenez la peine de remplir un cahier des charges complet avant de démarrer la conception du site web.
6ème point : le reporting
Une fois votre site internet en route, il va devenir un véritable allié pour consolider votre stratégie marketing et amorcer votre croissance de chiffre d’affaires.
Je m’explique : lors de sa mise en ligne, votre prestataire aura bien soin de connecter votre site à Google Analytics, ou à la Google Search Console.
Ces outils sont gratuits et vous fournissent tout un tas d’informations riches en enseignement sur les personnes qui viennent sur votre site :
- combien de fois ils sont venus,
- combien de temps ils sont restés sur votre site,
- par quel canal ils sont arrivés (recherche direct, réseaux sociaux, moteurs de recherche…),
- avec quel équipement et quel navigateur ils se sont connectés,
- les pages de votre site web les plus visitées.
Vous allez aussi retrouver des informations sur leur provenance géographique, leurs données socio-démographiques, etc.
Bref c’est une mine d’or dont il serait dommage de vous priver.
A partir de quelques indicateurs-clés, vous allez pouvoir enrichir et améliorer votre site web, au fur et à mesure du reporting. Mais au-delà du contenu, c’est votre offre globale que vous allez pouvoir faire grandir.
Vous allez également contrôler que le site internet reste bien en phase avec vos objectifs, et ce sur le long terme.
Ces 6 conseils vous ont permis, j’espère, de faire la lumière sur comment aborder la conception de votre futur site internet.
Gardez à l’esprit qu’un site web est avant tout un outil au service de vos objectifs, mais c’est aussi de la matière vivante, dont il faudra s’occuper régulièrement.
Avec un peu de méthodologie et en étant bien entouré, créer un site internet n’est pas compliqué, alors à vous de jouer !
Calliseo accompagne la réalisation des sites internet des TPE, PME, associations et collectivités.
Pour en savoir plus et obtenir un devis sous 48 h, contactez-nous sur www.calliseo.fr
5 choses à savoir sur le nom de domaine d’un site internet
Vous êtes chef d’entreprise et vous en avez marre de ne pas maîtriser le vocabulaire d’Internet ? Cela freine vos projets digitaux pour plusieurs raisons :
- vous avez l’impression de ne pas tout maîtriser,
- vous avez peur de faire des erreurs si vous le faites vous-même,
- vous ne savez pas à quel prestataire web vous adresser,
- ou vous trouvez les devis trop chers et nébuleux ?
A l’aube de cette nouvelle année, Calliseo vous propose de s’arrêter chaque semaine sur une notion-clé du web, pour la démystifier et l’expliquer. Cet article consacré au NOM DE DOMAINE va vous éclairer, je l’espère, dans le brouillard de l’Internet et de ses concepts souvent réservés aux initiés. Car comprendre comment ça marche, c’est la première étape vers la confiance dans l’économie numérique et surtout vers la transformation digitale de son entreprise.
Sommaire de l’article
- Qu’est-ce qu’un nom de domaine ?
- En pratique, comment ça se passe ?
- Quel nom de domaine choisir ?
- Les évolutions dans la vie d’un nom de domaine
- Astuces et conseils
1. Qu’est-ce qu’un nom de domaine ?
C’est un identifiant, unique, d’une zone sur le web.
Il est composé d’un ou plusieurs mots, d’un point et d’une extension.
Il ne faut pas le confondre avec l’adresse IP, qui désigne l’hébergement du site en lui-même.
Pour se représenter ce concept plus facilement, imaginez que vous être entrain de construire votre maison (votre site internet). Dès le départ, avant même la pose des premières briques, il est possible de géolocaliser votre parcelle, car celle-ci dispose déjà d’une adresse physique précise et unique. Par exemple 250 chemin de l’Eglise de Brou à Bourg-en-Bresse.
Eh bien, cette adresse géographique, c’est l’équivalent de votre nom de domaine. C’est ce qui va permettre au facteur (traduction : au navigateur) de trouver votre maison (traduction : votre site internet). La petite différence avec une adresse postale, c’est que c’est VOUS qui allez choisir votre nom de domaine au départ.
Allons plus loin, je vous emmène faire un petit tour du propriétaire. Les noms de domaine n’auront plus de secret pour vous, et vous aborderez plus sereinement vos projets de changement de site internet.
2. En pratique, comment ça se passe ?
Qui gère les noms de domaines ?
Ce sont des bureaux d’enregistrement qui s’occupent de la gestion des noms de domaine. Sur le site de l’Afnic, vous trouverez l’annuaire des prestataires accrédités pour fournir ces noms de domaines. Ces « registrars », comme on les appelle, peuvent être des fournisseurs d’accès à internet, des hébergeurs, des agences web, etc.
Principe de fonctionnement
Dès l’origine, le principe du « premier arrivé, premier servi » a servi de modèle de fonctionnement. Vous envisagez de créer une marque ? Vous devez être absolument le premier à enregistrer le nom de domaine.
Sinon, une autre entreprise peut se l’approprier avant vous et vous n’aurez pas de recours.
Une fois choisi, le nom de domaine vous est donné en gestion et vous serez redevable d’un abonnement annuel pour le conserver.
La durée de souscription va de 1 à 10 années.
Le nom de domaine va de pair avec une extension
L’extension, c’est le « .quelque chose » qui va se situer à la fin du nom de domaine.
De manière générale, si votre commerce est « made in France », ne vous prenez pas trop la tête et choisissez le .fr. A contrario, si vous travaillez à l’international, choisissez le .com.
D’autres extensions existent, .asso par exemple si vous êtes une association, ou encore .org et .net , qui sont couramment utilisées.
Vigilance néanmoins par rapport aux extensions nouvelles qui ont fleuri ces dernières années, comme .boutique, .store, .online, .tech.
Chaque extension a sa spécificité, n’allez pas trop vite dans votre choix, et si possible, rester sur les grands boulevards que sont le .fr et le .com
Un nom de domaine et une extension doivent être très faciles à mémoriser par l’internaute, ne partez pas sur des .io, des .info des .app si votre activité ne s’y prête pas.
3. Quel nom de domaine choisir ?
Les règles de base à suivre
Nous arrivons ici à une étape stratégique dans votre projet de création de site internet.
Reprenons l’exemple de la maison en construction pour laquelle vous être libre de définir son adresse postale.
Si vous voulez par la suite que vos visiteurs vous trouvent facilement, sans se perdre et sans se battre avec leur GPS, vous avez tout intérêt à choisir :
- une adresse simple à retenir,
- pas trop compliquée à écrire,
- sans problème d’interprétation ou de traduction si vous travaillez à l’international,
- et surtout qui soit cohérente avec votre marque et votre secteur d’activité.
Donc, réfléchissez soigneusement à ce nom de domaine : il va devenir votre marque en ligne, et vous ne pourrez pas le changer facilement en cas de regret !
Petite parenthèse lol : sur le très sérieux blog Presse Citron, vous trouverez un article traitant des “30 pires noms de domaines (mais ils ne l’ont pas fait exprès)”. C’est rigolo, enfin sauf pour les propriétaires des sites qui ont peut-être mis plusieurs années à s’en rendre compte !
La simplicité est de rigueur
Dans les règles de syntaxe, les apostrophes ne sont pas autorisées mais les accents oui.
Évitez aussi les chiffres et les caractères spéciaux, ils ne favorisent pas la mémorisation.
Concernant les tirets, utilisez-les uniquement si cela facilite la prononciation de votre nom de domaine.
Sinon n’en abusez pas, pas plus d’un dans le nom de domaine, et pas en 3ème ou 4ème position.
Par exemple, vous trouverez des www.credit-agricole.fr ou www.caisse-epargne.fr
L’info tendance, c’est que les internautes ont pris l’habitude de taper les noms de domaine sans tiret, tout attachés, comme www.societegenerale.fr ou creditmutuel.fr .
N’oubliez pas que le nom de domaine va aussi servir à nommer votre boîte email professionnelle, juste après le @ ! En effet, personne ne se rappellera de votre adresse de messagerie si vous vous appelez : contact@garage-bresse-dombes-valdesaône.fr
Ajouter des mots-clés dans son nom de domaine
De manière générale, il faut que vous meniez une réflexion stratégique sur les quelques mots-clés forts de votre thématique, pour en insérer un, voire deux maximums dans votre nom de domaine. Par exemple « coordonneriejack.fr ».
Au-delà de 2 mots-clés, choisissez de tout coller.
Le principal avantage est que les internautes et les moteurs comprendront plus vite quel est votre métier, les services que vous proposez. Cela améliorera votre référencement naturel SEO.
Par contre, il y a un gros inconvénient à cette méthode.
Je vous donne un exemple : s’il y a quelques années, FNAC avait choisi Fnaclivres.com comme nom de domaine, ça aurait très vite limité le champ d’action pour promouvoir les produits et services qui sont arrivés par la suite, comme le matériel high tech, les spectacles, etc. Attention donc à ne pas être trop restrictif.
Combien ça coûte ?
Chaque bureau d’enregistrement pratique ses propres tarifs, n’hésitez pas à les comparer entre eux.
En moyenne, un nom de domaine en .fr coûte entre 10 et 15 € d’abonnement annuel.
Le .com est souvent un peu plus cher, compter entre 10 € et 20 € à l’année.
Et on trouve même des extensions mettant en avant l’identité territoriale à plus de 60 € par an d’abonnement, comme le .paris ou le .alsace.
Petite astuce : si vous en êtes au stade de la création de votre site, il y a de fortes chances que votre nom de domaine vous soit offert la première année par votre hébergeur. Mais n’oubliez pas de vérifier combien il est facturé l’année suivante !
Peut-on déposer n’importe quoi comme nom de domaine ?
Non, le nom de domaine doit respecter un principe de licéité, c’est-à-dire qu’il ne doit pas être en contradiction avec l’ordre public et les bonnes mœurs.
Les termes que vous allez choisir seront systématiquement soumis à un examen préalable, avant validation par le bureau d’enregistrement.
Comment vérifier si un nom de domaine est disponible ?
Il suffit de se rendre sur le site web d’un bureau d’enregistrement, comme Gandi, OVH, Hostinger ou Ionos, et de saisir le nom souhaité et son extension. La réponse à la requête indiquera tout de suite si le nom est libre ou déjà pris.
4. Les évolutions dans la vie d’un nom de domaine
Un site web a une durée de vie de 3 à 5 ans, puis il est souvent amené à évoluer dans ses contenus, dans sa charte graphique et des fois même dans son nom de domaine.
Transférer un nom de domaine
Lorsque vous envisagez de changer d’hébergeur ou de CMS (le CMS étant la plateforme, le logiciel qui accueille votre site internet), pas de souci, vous « embarquez » avec vous votre nom de domaine, soit par une redirection (qu’on appelle aussi repointage), soit par une migration.
Modifier un nom de domaine
Que se passe-t-il lorsque le nom de domaine doit être modifié, en cas de changement de marque par exemple ? On peut citer les exemples connus de France Télécom à Orange, de GDF à Engie…
C’est d’abord une opération technique de migration des adresses URL (pour mémoire, chaque page du site a sa propre adresse URL).
L’impact majeur concerne surtout les moteurs de recherche et le référencement naturel SEO : ayez bien conscience que c’est comme si vous repartiez de 0.
Si on reprend le parallèle avec la maison : vous venez de déménager, vous avez demandé la redirection de votre courrier vers votre nouvelle adresse. Non seulement votre nouveau facteur mettra un peu de temps à vous identifier, mais en plus votre courrier vous arrivera avec quelques jours de décalage. Puis tout rentrera dans l’ordre une fois que vous aurez communiqué à tout le monde votre nouvelle position.
Vous allez donc perdre quelques places dans le classement, le temps que Google réapprenne à vous connaître.
Appuyez-vous sur le support technique de votre nouveau fournisseur pour effectuer les démarches, ou confiez votre projet à un prestataire spécialisé dans le web marketing et les sites internet.
5. Astuces et conseils
Comment savoir à qui appartient un nom de domaine ?
Pour cela, il suffit de vous rendre sur www.whois.com et de taper l’adresse URL complète du site web en question.
Conseils :
Sans devenir paranoïaque, il faut savoir que l’usurpation de nom existe sur le web comme dans la vraie vie. Vous devez anticiper et vous protéger.
Comment ? En organisant une veille internet sur votre nom de domaine et votre nom de marque.
Pour cela, utilisez les Google Alerts, elles sont archi-simples à paramétrer.
Vous recevrez une notification par email à chaque fois que votre marque ou nom de domaine sont mentionnés sur le web.
Autre conseil : vous allez acheter votre nom de domaine en .fr, mais également le .com, même si vous ne vous en servez pas !
Il vaut mieux dépenser une dizaine d’euros supplémentaires par an dans l’abonnement au .com plutôt qu’un concurrent le récupère !
Demandez ensuite à la personne qui s’occupe de votre site internet de mettre en place une redirection 301 des extensions secondaires vers le nom de domaine principal.
Dernier petit conseil pour la route : surveillez vos échéances, l’abonnement annuel a toujours une durée de validité. Si vous ne réglez pas à l’échéance, votre nom retombera dans le domaine public, et pourra potentiellement être récupéré par quelqu’un d’autre.
De fait, votre site internet ne fonctionnera plus non plus.
Pour aller plus loin :
Le droit applicable aux noms de domaine est l’article L.45 du Code des postes et des communication électroniques.
L’organisme régulateur des noms de domaines s’appelle l’ICANN, pour Internet Corporation for Assigned Names and Numbers. L’Afnic gère le .fr et Verisign le .com.
Il faut enfin savoir qu’il est possible de créer des sous-domaines à partir d’un nom de domaine principal.
Ce qu’il faut retenir :
- Le nom de domaine, c’est l’adresse de votre site internet, mais c’est également votre marque en ligne, choisissez le bien !
- Achetez le .fr si votre activité est en France, réservez-vous le .com également
- Demandez conseil à un professionnel pour tous vos projets de refonte de site internet.
Calliseo accompagne la réalisation des projets digitaux des TPE et PME et conseille les chefs d’entreprise dans l’acquisition de leur nom de domaine. Calliseo prend également en charge des projets complets de création ou refonte de sites internet.
Pour en savoir plus et obtenir un devis sous 48 h, contactez-nous sur www.calliseo.fr !
Article disponible à l’écoute en podcast sur Youtube !
Sources :
Crédits photos : Freepik – Canva
10 choses importantes à faire à la fin d’un événement !
De retour d’un événement – oui, oui, un vrai événement avec des vrais gens !! – la check list des choses à faire m’a interpelée en mode “ne m’oublie pas” 😄
👉 après une opération extérieure de type salon, convention, séminaire, etc, il est essentiel de traiter ces 10 sujets dans les jours qui suivent, si vous voulez optimiser votre impact et votre retour sur investissement.
🔦 Calliseo vous partage sa check list de 10 tips pour les 10 jours qui suivent votre événement, pour ne rien oublier !
#success #evenementiel #communicationdigitale #gestiondeprojet
Les 6 étapes pour apprivoiser la transformation digitale de votre entreprise
La transformation digitale est en marche et elle ne connaît ni frontière ni limite. Les nouvelles technologies révolutionnent notre quotidien en douceur : les téléphones à clapet ont évolué en assistants personnels, le business numérique est devenu la norme, les voitures autonomes se déploient, l’immobilier se pratique désormais en visite virtuelle 3D, et c’est maintenant « Alexa » qui est chargée de fermer les volets… C’est une véritable transition que le monde est en train de vivre, comparable à celles vécues au XIXe siècle avec l’arrivée de l’électricité, des réseaux ferroviaires ou encore de la mécanique. Pour une entreprise, se digitaliser n’est plus un effet de mode, apanage des start-ups. C’est une véritable stratégie pour maintenir sa compétitivité face à l’explosion du e-commerce et avoir des perspectives de croissance. Que vous soyez commerçant, artisan, dirigeant de TPE, PME ou plus, vous vous interrogez sur la façon d’amorcer une transition numérique dans votre organisation, à juste titre.
Pour mener à bien la transformation digitale de son entreprise et gagner en compétitivité, il n’y a pas besoin d’être un expert en informatique ou faire partie des Millennials (personnes nées dans les années 1980-1990, donc par définition, « enfants du numérique »). Vous souhaitez rejoindre les 54 % d’entreprises françaises engagées dans un processus de transformation digitale (baromètre Croissance & Digital 2019 d’Ipsos) ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 77 % de ces entreprises interrogées ont constaté une amélioration de leur croissance grâce au digital. Première étape : on vous explique pourquoi il ne faut pas passer à côté de la transition numérique. Deuxième étape : on vous délivre le mode d’emploi. Les 6 phases clés qui vont suivre constituent une première boîte à outils : c’est une amorce d’accompagnement méthodologique à déployer par la suite dans votre organisation.